Si j’aime la couture ?
Si j’aime la couture ?
Mais carrément, je suis une inconditionnelle de tout ce qui touche à la couture, et depuis bien longtemps.
Au plus tôt que je me souvienne coudre, c’est avec un jouet que j’avais eu à Noël, une belle petite machine orange à piles. Et oui, dans les années 70 les jouets étaient orange. A cette époque, ma grand-mère faisait sa couture sur une magnifique Singer à pédale et courroie. Je me souviens de ses coutures très jolies sur des gros draps de lin qu’elle transformait en essuie-mains. Elle était forte ma grand-mère ! Ma maman la suivait de près avec sa toute moderne Bernina kaki, qu’elle s’est offerte avec son premier salaire et qu’elle utilise encore aujourd’hui à 86 ans. J’ai été bercée dans les fils, les tissus, le coton et la laine.
En plus de l’amour de la couture, elles m’ont aussi transmis celui du crochet, ça c’est ma grand mère, et celui du tricot, ça c’est ma maman.
Voilà pourquoi j’en suis là aujourd’hui. Entre ma machine à coudre familiale, ma surjeteuse, ma brodeuse (cette brodeuse qui me fait râler car je ne la maîtrise pas encore…) et cette vielle machine à tricoter des années 80 offerte par ma grand-mère à ma maman puis à moi-même. Et je vous passe les cartons de tissus, de pelotes, de boutons….
Il semblerait qu’à mon adolescence je voulais devenir couturière mais qu’à cette époque on ne proposait que des formations pour le travail en usine. Mais moi je voulais créer… alors je me suis tournée vers le secteur médico-social où j’ai fait une belle carrière.
La question est venue : pourquoi ne pas faire passer ma passion à un statut de métier ? Et voilà, la création de L’Atelier de Marielle se fait en 2016, pour devenir ma seule activité en 2020.
Merci mes 2 Germaines de m’avoir donné un peu de vous.